Pudhys Ich will nicht vergessen, 1984 Denke ich an Deutschland, fall'n mir Gedichte ein Klingen grosse Namen raus aus totem Stein Und in mir ist Schweigen wie nie gekannt Hier bin ich geboren, das ist mein Land. Denke ich an Deutschland, ist mir auch nach schrei'n Fällt mir soviel Hass, Not und Elend ein Dann seh ich die Erde zur Asche verbrannt Hier bin ich geboren, auch das ist mein Land. Ist alles vergessen, ist alles vergessen, ist alles vergessen was einmal war ? Denke ich an Deutschland und an Dich mein Kind An alle, die in unsre Zeit geboren sind Denke ich an die Leute drüben und hier, an die, Die mit uns gemeinsam die Ängste besiegen. Ich will nicht vergessen, ich will nicht vergessen, ich will nicht vergessen was einmal war ! Was ist nun wahr ? |
Pudhys Je ne veux pas oublier 1984
Quand je pense à l'Allemagne, me viennent à l'esprit des poèmes, L’écho de noms illustres s’échappe de la pierre morte Et en moi, un silence à nul autre pareil C’est ici que je suis né, ceci est mon pays Quand je pense à l'Allemagne, j'ai envie de crier Devant tant de haine, de misère et de détresse
Je vois la terre réduite en cendres C’est là que je suis né, ça aussi c’est mon pays A-t-on tout oublié ? Tout oublié ? Tout oublié des évènements du passé ? Quand je pense à l'Allemagne, et à toi mon enfant A tous ceux qui sont nés en même temps que nous
Quand je pense à ceux de l'autre côté et à ceux d'ici A ceux qui surmontent leurs angoisses avec nous Je ne veux pas oublier, je ne veux pas oublier Je ne veux pas oublier le passé! Mais où se trouve la vérité dans tout ça ? |