Wolf Biermann, Berlin 1965 Berlin, du deutsche
deutsche Frau. |
Wolf Biermann, Berlin, 1965
Berlin, toi, femme allemande allemande Je suis ton prétendant Tes mains sont si rêches A cause du froid et du feu
Tes hanches sont aussi étroites Que tes rues sont larges Et tes baisers, ils sont si fades Je ne peux plus te laisser
Je ne peux plus te quitter A l'ouest, se dresse le mur A l'est se trouvent mes amis Qu’il est rude le vent du nord !
Berlin, toi, femme blonde blonde Je suis ton prétendant froid Ton ciel est si méchamment bleu Ma lyre s’en nourrit |